Les vieilles pierres



J'ai cessé de convoiter les vieilles pierres,

Depuis que ne brille plus de sa présence,

Le Phare d'Alexandrie, guidant ceux d'hier,

Avant que les sols ne manquent de clémence.

À Babylone et ses antiques verdures,

Je préfère les vergers de mon enfance,

Qui, sur le fil du temps, ne perdurent,

Mais témoigneront de ma propre existence.

Qu'Artémis ne m'en veuille pas d'avantage,

Si je loue, loin des blanches colonnes de marbre,

L'être Suprême, traversant les grands âges,

Sous un modeste toit, fait de la peau d'arbre.

Et adviendra le temps où le corps se meurent,

Qu'entre de vastes murs, on ne l'isole,

Et que la terre soit l'ultime demeure,

Non comme l'ossature du vieux Mausole.

Si dans ce monde, mon souvenir ne s'endors,

Qu'il ne soit de ceux que les hommes vénèrent,

Au pied des colosses et des statues d'or,

Condamnés au feu ou au profond des mers.

...

TRK

Par quelconque iris avisé,

Qu'apparence ne saurait réjouir.

Par delà les contes que j'eu ouïr,

D'un esprit des plus ravisés.

Au grand dam de l'ivraie,

Quand bon grain puisse faire défaut,

C'est promis à la perfidie du faux,

Qu'il guide les quêtes livrées.

TRK